Linea lucis

Linea lucis

Linea lucis

Le projet « Linea lucis »

 

Capturer les lignes de lumière produites par le mouvement dans le passage du tunnel pour créer un effet d’art optique

Le projet consiste à créer des images uniques et abstraites en partant de prises de vue réalisées pendant le passage dans les tunnels.

Le mélange de la vitesse et des mouvements du véhicule, avec le pose de l’appareil photo crée des motifs aléatoires. Les photographies obtenues comportent des motifs graphiques uniques et  géométriques, mélange de formes linéaires, circulaires, et répétitives.

Le traitement final des photos en noir et blanc donne une esthétique abstraite, et permet de révéler les lignes et les mouvement de lumière en blanc,  contrastant avec le fond noir. J’obtiens ainsi des images esthétiques et dynamiques synthétisant les différents effets de lumière.

Voyageurs

Voyageurs

Voyageurs

La série « Voyageurs »

Saisir l’instantanéité des multiples déplacements et situations des voyageurs dans un cadre spatial et temporel défini par mon propre voyage
Focale fixe de 35 mm, prise de vue sans visée ni cadrage, mise au point aléatoire

12 H 31, la gare, fourmilière humaine.

Départ 13 H 01, Lille Flandres, OUIGO N° 7835, 2 ème classe, voiture 5, place 574
Arrivée 16 H, Lyon Part-Dieu.
Correspondance, 16 mn.

Les références de mon train tournent en boucle dans ma tête comme une litanie. Les gens se croisent dans tous les sens, seuls ou en petits groupes. Parfois un flux massif de silhouettes et de bagages agglutinés se pressent vers un étroit couloir.

J’erre au milieu de l’agitation. Je cherche les tableaux d’affichage qui m’indiqueront la voie.
Départ 16 H 16, TER N° 17625, 2 ème classe, placement libre.

Chacun poursuit son voyage. Les lieux bétonnés sont tour à tour vides ou remplis d’hommes et de femmes pressés qui s’ignorent les uns les autres. Proximité anonyme, étrange sensation de solitude au milieu de la foule.

L’appareil en bandoulière autour du cou, je déclenche en marchant. Prise de vue ventrale sans viser, sans cadrer, et sans mise au point sur un endroit précis. Dans le train, j’observe les quais par les fenêtres des wagons encore à l’arrêt, je déclenche à la volée, rapidement.

Instantanés qui figent les mouvements dans le temps, les photos, fortement contrastées, illustrent les voyageurs et leurs trajectoires dans cet environnement urbanisé sombre, éclairé par des lumières artificielles disparates et blafardes.

Arrivée 17 H 39, Grenoble.
Balayant les panneaux du regard, je cherche la sortie.
Comme moi, un jeune homme est arrivé à destination.

12 H 31, la gare, fourmilière humaine.

Départ 13 H 01, Lille Flandres, OUIGO N° 7835, 2 ème classe, voiture 5, place 574
Arrivée 16 H, Lyon Part-Dieu.
Correspondance, 16 mn.

Les références de mon train tournent en boucle dans ma tête comme une litanie. Les gens se croisent dans tous les sens, seuls ou en petits groupes. Parfois un flux massif de silhouettes et de bagages agglutinés se pressent vers un étroit couloir.

J’erre au milieu de l’agitation. Je cherche les tableaux d’affichage qui m’indiqueront la voie.
Départ 16 H 16, TER N° 17625, 2 ème classe, placement libre.

Chacun poursuit son voyage. Les lieux bétonnés sont tour à tour vides ou remplis d’hommes et de femmes pressés qui s’ignorent les uns les autres. Proximité anonyme, étrange sensation de solitude au milieu de la foule.

L’appareil en bandoulière autour du cou, je déclenche en marchant. Prise de vue ventrale sans viser, sans cadrer, et sans mise au point sur un endroit précis. Dans le train, j’observe les quais par les fenêtres des wagons encore à l’arrêt, je déclenche à la volée, rapidement.

Instantanés qui figent les mouvements dans le temps, les photos, fortement contrastées, illustrent les voyageurs et leurs trajectoires dans cet environnement urbanisé sombre, éclairé par des lumières artificielles disparates et blafardes.

Arrivée 17 H 39, Grenoble.
Balayant les panneaux du regard, je cherche la sortie.
Comme moi, un jeune homme est arrivé à destination. 

Le projet « Voyageurs »

Saisir l’instantanéité des multiples déplacements et situations des voyageurs dans un cadre spatial et temporel défini par mon propre voyage
Focale fixe de 35 mm, prise de vue sans visée ni cadrage, mise au point aléatoire

Correspondances

Correspondances

Correspondances

Le projet « Correspondances »

Saisir ces étranges instants de flottement au milieu de l’agitation d’une gare, lorsque le voyage s’interrompt momentanément mais que chacun autour poursuit sa destinée.

Le voyage est une source inépuisable d’inspiration photographique…
La vitesse à laquelle les vues se succèdent et le mouvement perpétuel de la vie urbaine font de chaque voyage une expérience.

Prendre des photos des scènes et des personnes à travers les vitres permet d’y inclure une certaine distanciation entre la perception et la réalité. Les différents angles et les reflets produisent une variété de perspectives différentes comme à travers un prisme.

J’explore les environnements souvent méconnus des gares, je m’immerge dans un monde d’architecture et d’humanité afin de sublimer l’esthétisme et la complexité de ces lieux.

Je saisie des scènes qui sont à la fois intemporelles et éphémères, en espérant que ces images permettront au spectateur de s’enfoncer dans un autre monde et partager la même expérience. Je cherche à capturer des ambiances, des instants fugaces, des atmosphères et des compositions esthétiques qui jouent avec des éléments comme la lumière, l’ombre, l’obscurité, et les personnes, visages anonymes et mouvements des voyageurs.

Le spectateur en itinérance, se presse contre la vitre, comme s’il cherchait à s’évader vers un autre univers. L’angle de vue offre une vision inattendue de la réalité. La distance qui se crée le sépare de toute la vie à l’extérieur. Les lieux, même vides, sont encore imprégnés de la présence des voyageurs passés.

La fenêtre du train, angle fortuit, nous conforte dans une ambiance intimiste et énigmatique, presque oppressante mais sécurisante. Les détails révélés par les reflets renforcent l’impression de la saisie éphémère de l’instant.

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